mercredi 10 mars 2010

Telle une geisha


Rouge et gris telle une Geisha
Monochrome tout en nuance
Le satin reflet de soie
Sur un corps qui bouge et danse
Les effluves du parfum
Quand elle s'approche un peu trop
Canaliser le trop plein
Comme le lit emporte l'eau

Gris perle sur sa peau dorée
Eclat de rubis nacré
Femme joyau tout en beauté
Aux allures de femme rêvée
Le tissus tombe et dessine
Les courbes d'un corps féminin
Dont par instant on devine
L'exquisité de ses seins

De ses hanches rondes et si belles
Qu'on voudrait comme le tissu
Couvrir en ondes sensuelles
Entre ses doigts le corps nu
Laisser la belle nous surprendre
D'un mouvement audacieux
Tout contre elle venir s'étendre
Collé au bijou précieux

Femme jusqu'au bout de ses doigts
Femme fatale parée de rouge
Femme qui nous laisse pantois
Quand on voit son corps qui bouge
Femme que j'aime à regarder
Voyeur d'un monde si réel
Garder ma place, l'apprécier
De mes mots tisser pour elle

Des tenues plus riches encore
D'une fluidité sans pareille
Pour recouvrir ce trésor
Cette femme qui est ma merveille
L'assemblage de mes désirs
De mes folies de mes rêves
Mon âme que je viens pétrir
Pour lui insuffler sans trêve

lundi 8 mars 2010

Eclosion


Sur la peau nue, corps d'une femme
Quelques frissons viennent poser
Sur ce bouton dont on enflamme
Le pourtour de tendres baisers

Le faire éclore, et réagir
Ce doux bouton fleur si rosée
Des lèvres chaudes pleines de désir
De la langue qui vient le toucher

Subtilité, et émotion
Entourant le mont de l'envie
Quand se dresse ce petit téton
Qui sous la langue réagit

Venir sur la peau déposer
Quelques gouttes d'humidité
Alors que contre le palais
On vient lentement le sucer

Dressé si dur, qu'on sent partir
Vers le ventre des éclairs de feu
De sa main venir le pétrir
Le mordiller encore un peu

Le mamelon se fait chaleur
Comme un bébé vient à téter
On le prend en bouche quel bonheur
Entre ses lèvres à le pincer

D'une main libre aller toucher
Les abords moites du sanctuaire
Dont le nectar vient à couler
Une source chaude, une onde claire

Sentir les caresses de sa bouche
Déclenchant petit à petit
Les coulées que du doigt on touche
Et qu'on recueille avec envie

Porter à sa bouche lointaine
Cet élixir de longue vie
Que l'envie monte et me devienne
Vague envahissant mon esprit

Etaler sur la peau si douce
Le nectar précieux récolté
Comme la vanille hors de sa gousse
Dont on apprécie tant l'extrait

Ce goût sauvage sous la langue
Le musc du désir féminin
Qu'on vient extraire de la gangue
Et qui sublime encore ce sein

vendredi 5 mars 2010

Le dessous de table


Parfois à l'ombre d'une nappe
Dans les replis d'une jupette
Pendant de sensuelles agapes
Notre âme se condamne à perpette
Un simple regard nous suffit
Pour ne plus pouvoir respirer
Et si cette femme nous sourit
On se damne pour l'éternité

Une jupe ça peut tout cacher
Mais parfois ça peut laisser voir
Des replis d'une chair rosée
De l'humidité en pochoir
Sur une culotte des gouttelettes
Ont inscrit un message brûlant
Qui nous fait tournoyer la tête
Nous emplis d'un désir puissant

Si la chair est plus apparente
Les jambes légèrement entrouvertes
Les lèvres que l'on devine collantes
Exigent une intense découverte
Pouvoir plonger sans crier gare
S'agenouiller et se donner
La langue fouine et ici s'égare
Pénétrant ce lieu si douillet

Le dessous des tables est parfois
Le lieu de toutes les tentations
Il arrive qu'on ne sache pourquoi
On s'y penche avec dévotion
Parfois on rate l'occasion
D'admirer un cadeau du ciel
Et alors nous vient le frisson
D'avoir sur cette peau de miel

Raté un moment sibyllin
Un de ceux qu'on vit une fois
Et dont le reflet cristallin
Nous fait vibrer de tant de joie
A d'autres les tristes regrets
Car je ne voudrais c'est certain
Pour rien au monde pouvoir changer
Ce moment sincère et divin

mardi 2 mars 2010

Essayages


Entrainé là comme par hasard
Devant cette boutique éclairée
Je te suis presque un peu hagard
Je suis surpris, presque hébété

Tu as bien choisi ta boutique
La lingerie et pourquoi pas
Avec toi tout devient magique
Les modèles glissent entre tes doigts

Quelques pièces choisies au hasard
Mais avec toi je doute un peu
Tu m'entraines vers ce grand placard
Derrière le rideau couleur feu

Je suis gêné et je regarde
Ton sourire est si malicieux
Avant que les choses ne bardent
J'essaye de quitter ce lieu

Mais tu m'accroches par le bras
Et ton regard est explicite
Tu te tournes et viens contre moi
Je te déshabille un peu vite

Te voilà juste en sous vêtements
Ils sont d'une beauté glaciale
Sur ta peau contraste frappant
D'une transparence qui te dévoile

Un frisson me parcours l'échine
Alors que de mes doigts tremblants
J'ouvre et enlève comme une épine
Ces derniers remparts affolants

Tu es si belle ton corps à nu
Que je sens monter dans mes yeux
Les larmes d'un bonheur inconnu
De t'avoir à moi même un peu

Je te laisse essayer alors
Les tenues choisies juste avant
Et je t'indique celle que ton corps
Semble épouser si joliment

Tu reprends alors un instant
Le corps nu, offerte au regard
Le temps de venir un instant
Dans mes bras, tremblante d'espoir

Mes lèvres folles viennent embrasser
Ton cou qui palpite de ce sang
Qui te fait ce jour transcender
Je nous sais devenus amants

Recouvrant de mes mains si chaudes
Les parcelles de ta nudité
De mes doigts compose comme une ode
A ta sensuelle féminité

Puis tu remets un peu trop vite
Les habits que tu as quittés
Et c'est dans ma poche que s'invite
Les dessous qu'avant tu portais

Je rougis et comme je te suis
Nous prenons le plus bel ensemble
La suite je crois nul ne l'a vît
Mais il est sur qu'encore j'en tremble

lundi 1 mars 2010

Jouer au docteur


Jouer au docteur c'est très amusant
Mais je vous en prie dit-il poliment
Déshabillez-vous sous ce paravent
Et près de la table où je vous attends

Alors dites moi quels sont les symptômes
Vous êtes tombée je crois dans les pommes
Laissez-moi juger si vous êtes en forme
Parfois il suffit juste d'un petit somme

Je vois que vos seins ont la fermeté
D'une femme qui prend garde à cette beauté
C'est médical laissez moi les toucher
Et voir si les pointes vont se redresser

Parfaite réaction, de votre poitrine
Votre souffle trahit et je le devine
Un certain émoi seriez-vous coquine
Je vois à vos yeux votre humeur câline

Allongez vous là, écartez vos jambes
Vos gestes sont sur je vous sens ingambe
Je monte sur vous et je vous enjambe
L'impression me prend que quelque chose flambe

Ne voyez-vous pas monter la chaleur
Le rouge se répand autour de la fleur
Je dois y plonger toute mon ardeur
Et cet instrument sera le sauveur

Le massage se doit d'être pratiqué
En un rythme lent parfois saccadé
Sentez-vous madame l'émotion monter
Cet art ancestral devrait vous soigner

Il faut par moment que je vous embrasse
Et à d'autres aussi que je vous enlace
La chaleur du corps permet que se passe
Avec plus de force le feu dans la glace

Le souffle haletant je vous sens sombrer
Vers la guérison vous vous dirigez
A genoux peut être pour mieux respirer
Vous devez je crois peut être vous poster

Je vois votre croupe à ma vue s'offrant
Vos seins qui ballotent sous les coups puissants
Ne redoutons pas ces médicaments
Qui sont sans douter les plus captivants

Voilà-je le sens, je vois qu'il est l'heure
De ce cri puissant et libérateur
Et ce traitement à base de bonheur
Nous démontre ainsi toute sa valeur

Dans le creux des reins


Dans le creux de tes reins
Je voudrais bien me perdre
M'y plonger à dessein
Y attendre tes ordres

De mes mains baladeuses
Saisir ces deux collines
Et sur la peau soyeuse
Si sensible et si fine

Prendre l'initiative
De me plonger en toi
Que plus rien ne me prive
Ni ma langue ni mes doigts

De venir me poser
Sur l'intime de ton corps
Que je voudrais baiser
De ma bouche si fort

Les fesses bien écartées
Ma bouche vagabonde
Sur le trou étoilé
Quand les frissons abondent

En forcer le passage
Avec obstination
Ma langue est le message
De cette tentation

Et alors qu'elle témoigne
De mon désir sauvage
Ces fesses que j'empoigne
Sont aussi le présage

Que je pourrais glisser
Si tu te penches un peu
Sur tes lèvres écartées
Au velouté soyeux

Y entrer en douceur
En recueillir le jus
Qui ferait mon bonheur
Rien ne me plairait plus

Et venir aspirer
Avec application
Le clitoris serré
Par ton appréhension

De t'entendre gémir
Serait pour moi unique
Te voir mouiller, jouir
Un plaisir mirifique

Et revenir après,
Te caresser les fesses
Et poser des baisers
Remplis de ma tendresse