jeudi 25 février 2010

Vision fugace


Derrière la vitre du salon
Semblant attendre son retour
Elle laisse échapper un frisson
Sur sa peau nue dont les contours
Se devinent sans difficulté
Malgré le rideau devant elle
Sur la vitre elle s'est appuyée
Son corps dénudé si sensuel

Impossible de deviner
Qui elle attend ainsi vêtue
On ne peut que l'imaginer
Surement que d'elle il est connu
Troublant son corps au plus haut point
De ses mains elle se caresse
Remontant du ventre à ses seins
Descendant sur l'arc des fesses

Elle offre au regard du voyeur
Son corps de femme si impudique
Celui qui voit sent la chaleur
De vivre ce moment unique
Cherchant à cacher son émoi
Alors qu'elle se donne à l'envie
Brisant les tabous et les lois
Devenue étincelle de vie

Deux mains qui se posent sur ses hanches
Il était là comme attendant
Que de son rythme elle se déhanche
Et trouble un homme la regardant
Se serrant contre elle peut sentir
Le désir qu'il a pour son corps
Son corps se tend de trop frémir
Elle se tourne et donne son accord

Il vient à la déshabiller
Le peu qu'il reste s'évapore
L'entrainant dans la maisonnée
Le voyeur coupé dans l'effort
Tristement se sent dépité
Quel terrible plaisir il a pris
La prochaine fois c'est décidé
Il repassera par ici

mercredi 24 février 2010

Dans le triangle


A la croisée des mondes
A la croisée des formes
Si j'entre dans la ronde
A l'heure ou les gens dorment
Je regarde en silence
Peut être un peu gêné
Mais aucune défiance
Je suis emprisonné

Le silence de l'instant
Devant ce beau triangle
Un silence innocent
Au milieu de cet angle
Une vision si douce
Comme un trait de velours
Que je voudrais du pouce
Dessiner en contours

Je me suis assoupi
Dans un recoin si chaud
Mon âme est un abri
Et ce cadeau si beau
Et plus je la contemple
Plus mes yeux sont troublés
Apercevant le temple
De toutes les voluptés

Ma bouche se méprend
Elle ne se rend pas compte
Que le plaisir violent
Qui en moi vient et monte
N'est que pour une image
Une illusion réelle
Je dois rester bien sage
Je dois l'être pour celle

Qui ce jour m'a offert
Ce qui est à mes yeux
Le nœud qui nous enserre
Et nous rendra heureux
Elle était éphémère
Elle était illusion
Dans sa prison de chair
Elle est palpitation

Et je suis à genoux
Priant pour qu'elle me laisse
Avoir des gestes doux
Des gestes de tendresse
La regardant un peu
La désirant beaucoup
Lui offrant dans mes yeux
Mes désirs les plus fous

Sentir l'émoi


Envie de s'emparer de ce corps en émoi
De venir écarter de la langue et des doigts
Cette fente malicieuse qu'on imagine humide
De cette femme ouverte qui n'est pas si timide

L'orchidée se dévoile dans son intimité
Et le désir charnel vient me faire espérer
Que mon membre tendu vers ces lèvres rosées
Pourrait si elle le veut les faire s'écarter

D'un doigt léger venir écarter lentement
L'étoile de son trou offert si joliment
Dans une position si elle le voulait
A la fois comme offerte et comme maitrisée

Se laisser emporter vers un émoi certain
La force des envies n'acceptant aucun frein
De la bouche ambitieuse vouloir contre ce corps
En explorer les formes et les moindres trésors

S'insinuer en elle, par devant par derrière
Répondre à ses demandes, écouter ses prières
Et l'entendre gémir, la voir se tortiller
Quand les vagues puissantes viennent à l'emporter

Je peux sentir les mots couler comme le suc
Et en moi mon désir aussi blanc que le stuc
Qui semble dévaler traversant mon envie
Pour venir s'étoiler sur ce corps alangui

mardi 23 février 2010

Plaisirs des lèvres


Envie de sentir en moi l'abandon
Abandon du corps et de la raison
Sous des mains pouvoir me découvrir homme
Des plaisirs en faire aujourd'hui la somme

Que contre mon corps elle vienne poser
Des baisers brûlants et pourtant légers
Que je sente monter en moi la pression
Sentir se mêler de violents frissons

A cette caresse de sa découverte
Me laisser toucher, et si elle est prête
Qu'elle me dénude rien que pour ses yeux
Sentant sous ma peau palpiter le feu

Que du bout des doigts elle vienne enserrer
Les courbes audacieuses d'une virilité
Qui pour elle déjà se dresse si fort
Ses baisers sur moi ont tendus mon corps

Caressant un peu, découvrant beaucoup
Elle vient devant moi se mettre à genoux
Regarde mes yeux alors que ses lèvres
Sur le bout du gland me mettent la fièvre

Et dans un élan elle vient engloutir
Quand sa gorge vibre je la sens gémir
Je suis je le sais bien à sa merci
De moi elle peut faire ce que ne puis

Avec elle j'ai su oublier pourquoi
Je n'ai jamais su me laisser comme ça
Et je sens monter un plaisir puissant
Je veux qu'elle se lève et que dans l'instant

De sa bouche chaude elle vienne m'embrasser
Et que nos deux langues viennent s'emmêler
Ressentir le goût de ce fort désir
Que mon corps pour elle n'a pu retenir

lundi 22 février 2010

Un dos nu


Il est des visions qui donnent l'émoi
Lorsque la peau nue semble découvrir
Des morceaux d'un corps que du bout des doigts
On voudrait pouvoir ressentir frémir

Un dos nu c'est comme une page blanche
Sur laquelle on voudrait pouvoir écrire
C'est un endroit chaud ou le corps s'épanche
La tête posée on peut s'endormir

Un dos qu'on dénude c'est encore plus doux
Quand du bout des doigts sur la lingerie
Qui sur cette peau marie avec goût
Les désirs sauvages et les douces envies

Un dos qu'on caresse une fois allongée
Le corps détendu de la femme qu'on touche
Quand avec tendresse on vient à masser
Effleurant la peau comme pommeau de douche

Et puis sur ce dos du bout de ses lèvres
Avec des désirs qui viennent du cœur
Se faire pressant ne pas être mièvre
Transmettre à la peau toute la chaleur

Comme un doux rayon de soleil d'été
Embrasser la peau au velours de pèche
Et sentir le goût tellement fruité
D'une femme sucrée que la langue lèche

Les mains descendant dans le creux des reins
Terre d'aventure et d'exploration
Qu'on vient réchauffer lorsque de ses mains
En caresses folles pleines de passion

On se laisser aller à descendre encore
Venant découvrir la rondeur des fesses
Que du bout des lèvres lentement décore
De tendres baisers et douces caresses

Visitant un peu du bout de son doigt
Le sillon qui vient marquer d'un sourire
La séparation des monts de l'émoi
Plonger en douceur mais avec plaisir

Et dans ce vallon d'une bouche avide
Chercher les parfums d'un corps qui palpite
Approchant les lèvres que la langue déride
Plonger en gourmand peut être un peu vite

L'émotion qui vrille le cœur qui s'agite
Le désir d'encore goûter sur la peau
Remonter le dos ne pas aller vite
Caresser encore et avoir si chaud

Se coller un peu et sentir sous soi
La chaleur si douce de ce corps offert
Et sous la poitrine faire glisser les doigts
Caresses légères réponse aux prières

L'orchidée



Orchidée se dévoile cachée au creux des reins
La courbe de ses hanches, le galbe de ses seins
Elle se laisse approcher du bout de l'objectif
Avec pour seul désir, de rendre suggestif
Dans ses poses lascives, des envies de plaisir
Et le souffle divin, de ses tendres soupirs
Sous le regard complice de celui qui la fait
S'épanouir ainsi sur chacun des portraits

Dans l'écrin du tissu, et sous la lingerie
Le corps de cette femme est un ode à la vie
Sur sa peau la morsure de l'encre a laissée
Des dessins qui s'affichent dans toute leur beauté
On en viendrait c'est sur, à désirer ce corps
Vouloir dans un élan lui faire rompre le sort
De n'être qu'une photo magnifique et subtile
Devenir en réel un plaisir érectile

Et venir se lover dans le creux de ses reins
Sur ses hanches accueillantes, y déposer les mains
De la bouche qui frémis, dans le sillon précieux
Glisser tout en douceur, vers le plus chaud des lieux
Y insérer sa langue pour en goûter peut être
Le nectar d’une femme qui se laisse apparaitre
Serait-elle vénéneuse ou bien juste sucrée
Comme la vanille si douce dont elle est dérivée

L'orchidée est alors la plus belle des fleurs
Celle que l'on voudrait bien serrer contre son cœur
Merci de ces clichés, de cette inspiration
Merci de m'avoir fait ressentir ces frissons
Lorsque j'explorais là ce corps ainsi offert
De mes mots je pouvais vibrer et de le faire
M'a donné ce matin l'envie de caresser
Un corps tellement beau, celui d'une orchidée...

Croupe offerte


Une croupe bien dressée
Offrant une vue parfaite
Sur le petit trou serré
Et les lèvres entrouvertes
Ca peut être poétique
Il suffit de le vouloir
Car l'envie de l'esthétique
Se situe dans le regard

Quand on regarde un instant
Un corps offert aux caresses
On peut y voir c'est troublant
Le sillon entre les fesses
L'envie peut monter alors
De s'approcher en douceur
Déposer sur ce trésor
Des baisers tout en chaleur

Glisser lentement un peu
Venir écarter les lèvres
Sur le clitoris soyeux
Tenter d'insuffler la fièvre
Avec des caresses subtiles
Faire ouvrir le sanctuaire
Bien sur ça n'est pas facile
Que ne ferait-on pour plaire

Faire pénétrer en douceur
Quelques doigts dans cette fente
Alors que comble de bonheur
Dans l'autre trou la langue rentre
Forçant un peu le passage
D'une humeur très très coquine
Ne plus voir dans ces images
Que des caresses mutines

Et puis se sentir troublé
Par la pointe de ses seins
Qu'on voudrait pouvoir sucer
Et caresser de ses mains
Pourquoi osez-vous penser
Que des photos explicites
Ne pourraient faire rêver
La poésie c'est magique

Coulées du désir


Je suis un tentateur aux multiples facettes
Mon désir est si fort qu'au travers de mes mots
Je voudrais bien qu'en toi chute la bobinette
Et que s'ouvre la porte sur ton émoi si chaud

Lentement en douceur, les vagues de chaleur
Quand j'évoque cet homme en caresses légères
Viennent dans ton bas ventre palpiter comme un cœur
De ces jeux de la langue qui pourraient bien te plaire

Les images que pour toi, je voudrais explicites
De cet homme dont la langue vient écarter les lèvres
Ne plus perdre du temps le but et d'aller vite
Pour qu'en ton corps de femme se déclare la fièvre

Alors je peux sentir, les papillons multiples
Qui semblent pétiller comme bulles de champagnes
Le frisson qui parcours et qui dans son périple
Fait trembler tout ton être avec une telle hargne

Je peux imaginer, que la chaleur montant
Tu sentes entre tes jambes s'en venir la moiteur
De tes lèvres rosées, dont le sang les gonflant
Vont lentement s'ouvrir mouvement séducteur

La rosée de l'essence de ta féminité
En petites perles fines se pressant à l'entrée
Sens-tu comme mes mots en toi ont pénétrés
Comme des doigts d'amant cherchant à te fouiller

Ne croise pas les jambes tu sais bien qu'au final
Plus frissonnante encore tu seras après ça
Je veux te faire du bien mais pas te faire de mal
Laisse mes mots dans ton corps venir donner le la

Je veux sentir la gêne s'emparer de ton être
Alors que dans les yeux tu regardes tes amis
Repensant à ces mots habitant tout ton être
Revenant n'importe quand pour peupler ton esprit

Que tu mange au restau que tu danses en soirée
Que tu sois même en train de faire les magasins
Les mots viennent tout d'un coup d'un détail te heurter
Et voilà qu'un éclair, traverse ton bassin

Je veux que chaque soir, en quittant ta tenue
Tu puisses constater que je t'ai habité
Et te regardant dans le miroir toute nue
Tu sois pris du désir, d'enfin te caresser

Repensant aux effluves, des parfums épicés
Que je mets sur ta route, avec tant de passion
Sur ton clito brûlant que tu viens à pincer
Pour envahir ton être d'une toute autre émotion

Je veux que tu te sentes tellement pénétrée
Comme si mes mots étaient ce sexe que j'érige
Venant entre tes lèvres pour pouvoir honorer
La femme si harmonieuse, la Venus callipyge

Usant de mon esprit, comme je le ferais
De mon vit qui pour toi vibre avec tant d'ardeur
Je veux que tout ton corps se sente comme habité
Et qu'à chaque seconde s'installe la moiteur

Comme préparant ainsi, l'instant où je pourrais
Honorer des mes lèvres, te fente bien humide
Et que je serais là pour toi agenouillé
Habité de l'envie, de ne plus être timide

Feuille de rose (2)


Elle est comme alanguie sur ce grand lit défait
L'éclairage est si doux la lumière tamisée
Et comme je la regarde dans cette position
Mon sang ne fait qu'un tour, et je sens un frisson

Les fesses relevées, offrant à mon regard
Toute l'intimité, sans artifice ni fard
Je sens monter en moi l'envie de la toucher
M'approchant lentement la faire sursauter

En circonvolutions de ma bouche brûlante
Je viens lécher sa peau qui est si palpitante
Elle laisse les soupirs meubler tout le silence
Que mes baisers ne rompent que par inadvertance

Et comme je remonte vers le haut de ses fesses
Léger et survolant, comme une tendre caresse
Je peux sentir vibrer l'envie de cet instant
Celui de trouver un peu plus insistant

Ma bouche vient alors recouvrir en douceur
Le petit trou charmant dont elle m'offre la primeur
Avec félicité, je le couvre de baisers
Ma salive en douceur vient à l'humidifier

Et comme je ressens qu'il frémit je recule
Si resserré j'ai peur que je ne le bouscule
Alors avec douceur, je viens le caresser
Qu'il se détende un peu et me laisse passer

De la pulpe d'un doigt, avec délicatesse
Je m'insère en douceur et dans le creux des fesses
Je viens alors offrir de ma langue tendue
Des caresses profondes, dans ce lieu inconnu

Ne point trop insister, car pour une première
Il faut savoir doser ne pas jeter la pierre
Les soupirs de plaisir semblant encore monter
Avec douceur je quitte cette félicité

Je peux sentir l'envie, je peux nourrir l'espoir
D'une prochaine caresse dont je voudrais bien croire
Qu'elle sera plus puissante et plus profonde aussi
Que son corps tout entier aimera l'interdit

Feuille de rose


Tu es à quatre pattes sur ce lit tout défait
Si belle que je m'épate de t'avoir rencontré
Ton corps est dénudé, et tu offres à ma vue
Ta douce intimité, et ton si joli cul

Voilà que je m'avance à genoux près de toi
De mes mains sur tes hanches tu écoutes ma voix
Entre mes doux baisers je susurre la tendresse
Qu'ensuite je viens poser délicates caresses

Sur ta cuisse de ma langue je trace les contours
Remontant sur ta fesse, faisant un grand détour
Puis je lèche mon doigt, et vient le déposer
Contre ce trou étroit, ce petit étoilé

Ma langue vient lécher, et mon doigt qui étale
La salive déposée autour de ton pétale
Tout d'un coup tu ressens un petit coup de langue
Tentant de pénétrer, la chaleur de la gangue

Les parois se resserrent un animal peureux
Lentement tu desserres je le vois de mes yeux
Te laissant rassurée par mes mots délicats
Tu sens sur l'orifice, la pulpe de mon doigt

Et quand tu t'abandonnes, alors complètement
Que glisse en toi en doigt je sens qu'apparemment
Ton corps devient frisson d'extase et de plaisir
Je viens lécher le trou nouvelle source de désir

Et y plonger ma langue tu la sens palpiter
Sa chaleur te fait prendre plaisir particulier
Tu la voudrais plus longue pénétrant plus au fond
Tu sens que tout ton corps attend et se morfond

Mais tu sais qu'aujourd'hui ce n'était pour l'instant
Qu'une découverte de plus, un plaisir passionnant
Tu sembles déjà attendre le jour où un peu plus
Je viendrais à te prendre pénétrant ton anus