mercredi 24 février 2010

Dans le triangle


A la croisée des mondes
A la croisée des formes
Si j'entre dans la ronde
A l'heure ou les gens dorment
Je regarde en silence
Peut être un peu gêné
Mais aucune défiance
Je suis emprisonné

Le silence de l'instant
Devant ce beau triangle
Un silence innocent
Au milieu de cet angle
Une vision si douce
Comme un trait de velours
Que je voudrais du pouce
Dessiner en contours

Je me suis assoupi
Dans un recoin si chaud
Mon âme est un abri
Et ce cadeau si beau
Et plus je la contemple
Plus mes yeux sont troublés
Apercevant le temple
De toutes les voluptés

Ma bouche se méprend
Elle ne se rend pas compte
Que le plaisir violent
Qui en moi vient et monte
N'est que pour une image
Une illusion réelle
Je dois rester bien sage
Je dois l'être pour celle

Qui ce jour m'a offert
Ce qui est à mes yeux
Le nœud qui nous enserre
Et nous rendra heureux
Elle était éphémère
Elle était illusion
Dans sa prison de chair
Elle est palpitation

Et je suis à genoux
Priant pour qu'elle me laisse
Avoir des gestes doux
Des gestes de tendresse
La regardant un peu
La désirant beaucoup
Lui offrant dans mes yeux
Mes désirs les plus fous

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire