jeudi 25 février 2010

Vision fugace


Derrière la vitre du salon
Semblant attendre son retour
Elle laisse échapper un frisson
Sur sa peau nue dont les contours
Se devinent sans difficulté
Malgré le rideau devant elle
Sur la vitre elle s'est appuyée
Son corps dénudé si sensuel

Impossible de deviner
Qui elle attend ainsi vêtue
On ne peut que l'imaginer
Surement que d'elle il est connu
Troublant son corps au plus haut point
De ses mains elle se caresse
Remontant du ventre à ses seins
Descendant sur l'arc des fesses

Elle offre au regard du voyeur
Son corps de femme si impudique
Celui qui voit sent la chaleur
De vivre ce moment unique
Cherchant à cacher son émoi
Alors qu'elle se donne à l'envie
Brisant les tabous et les lois
Devenue étincelle de vie

Deux mains qui se posent sur ses hanches
Il était là comme attendant
Que de son rythme elle se déhanche
Et trouble un homme la regardant
Se serrant contre elle peut sentir
Le désir qu'il a pour son corps
Son corps se tend de trop frémir
Elle se tourne et donne son accord

Il vient à la déshabiller
Le peu qu'il reste s'évapore
L'entrainant dans la maisonnée
Le voyeur coupé dans l'effort
Tristement se sent dépité
Quel terrible plaisir il a pris
La prochaine fois c'est décidé
Il repassera par ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire