mardi 2 mars 2010

Essayages


Entrainé là comme par hasard
Devant cette boutique éclairée
Je te suis presque un peu hagard
Je suis surpris, presque hébété

Tu as bien choisi ta boutique
La lingerie et pourquoi pas
Avec toi tout devient magique
Les modèles glissent entre tes doigts

Quelques pièces choisies au hasard
Mais avec toi je doute un peu
Tu m'entraines vers ce grand placard
Derrière le rideau couleur feu

Je suis gêné et je regarde
Ton sourire est si malicieux
Avant que les choses ne bardent
J'essaye de quitter ce lieu

Mais tu m'accroches par le bras
Et ton regard est explicite
Tu te tournes et viens contre moi
Je te déshabille un peu vite

Te voilà juste en sous vêtements
Ils sont d'une beauté glaciale
Sur ta peau contraste frappant
D'une transparence qui te dévoile

Un frisson me parcours l'échine
Alors que de mes doigts tremblants
J'ouvre et enlève comme une épine
Ces derniers remparts affolants

Tu es si belle ton corps à nu
Que je sens monter dans mes yeux
Les larmes d'un bonheur inconnu
De t'avoir à moi même un peu

Je te laisse essayer alors
Les tenues choisies juste avant
Et je t'indique celle que ton corps
Semble épouser si joliment

Tu reprends alors un instant
Le corps nu, offerte au regard
Le temps de venir un instant
Dans mes bras, tremblante d'espoir

Mes lèvres folles viennent embrasser
Ton cou qui palpite de ce sang
Qui te fait ce jour transcender
Je nous sais devenus amants

Recouvrant de mes mains si chaudes
Les parcelles de ta nudité
De mes doigts compose comme une ode
A ta sensuelle féminité

Puis tu remets un peu trop vite
Les habits que tu as quittés
Et c'est dans ma poche que s'invite
Les dessous qu'avant tu portais

Je rougis et comme je te suis
Nous prenons le plus bel ensemble
La suite je crois nul ne l'a vît
Mais il est sur qu'encore j'en tremble

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire